Revoir Salo.

C'est une matière indélébile.
Comme imprégnée d'une structure atroce.
Des culs à l'air et aujourd'hui la conscience
ouverte (mdr)
contemple l'état de fait. Un cul n'a pas de sexe.
Et cela bizarrement n'était pas venu à l'esprit;
revoir Salo et voir des hommes-chiens.
Tu l'es devenue, salope.

Bien à nouveau, les stades: du miroir, anal, oral.

A nouveau: qu'as-tu donc vécu? Dans les heures primordiales.

La nausée revient assez facilement. Il va falloir se remettre
sur pieds.
"On ne peut pas aimer quelqu'un qui se détruit comme ça".
Oh oh!
Et puis tous avec leur matière à vendre.
Il faut apparaître. Manger ce qu'ils ont préparé (digéré en somme)

J'ai écrit une lettre horrible. Avec des mots grossiers. Que j'ai entendus pourtant. Comme répéter ce que tu as chopé dans la cour. Les cracher à ta mère comme ça pour voir la tête qu'elle fait, à entendre que tu vis dans un monde méchant.

- L'histoire des culs sans sexe, tu réalises: je n'avais pas compris...
- ah bon! mais tu sors d'où?
- ben oui, je l'avais pas comprise. Comme la caverne, là, avec les ombres et puis les montreurs de marionnettes, je sais pas, le sens m'avait échappé...
- pourtant pas compliqué Platon
- je comprends décidément rien sur le coup