Je décide de. Chaque jour. Pour convaincre ma pensée. Lui faire entendre qu'elle n'est pas la maîtresse. Qu'elle ne dicte rien sans lui, mon corps.
Un corps court. Rien ne compte plus que cela. Faire en sorte que la respiration revienne. La vraie, celle qui ira jusqu'au bout de moi-même, et qui aura raison. Toujours. D'abord, en premier lieu, c'est elle qui compte. Avant manger, avant dormir. C'est elle la condition. Si je ne respire plus...mais cela n'est pas possible.
C'est idiot.
Je veux respirer.
En écrivant, je marque la mémoire. Pour toujours.
Encore une nuit honteuse.
Le matin, je recommence.
Travailler le souffle. Retrouver le souffle.
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