On compte:
- quatre hommes et une femme dormant vers 16H54 à même le sol sur des couvertures, protégés par la rotonde.
- 6 hommes assis faisant la manche entre l'ED et le Monoprix, accompagnés pour trois d'entre eux de quatre chiens au regard abattu.
- Une femme portant un enfant d'environ quatre ans en en quête d'"un ou deux euros."
- Juste à côté de l'abri bus de l'Arrêt 26, un homme géant qui s'alcoolise dans une des dernières cabines téléphoniques du quartier.
- A la sortie du métro le tamtam d'une bourse secouée machinalement par un Algérien dénutri ou le paraissant (dénutri).
- Plus haut à la station Bolivar, deux jeunes percés avec de longs cheveux tremblants assis en se passant des joints. Eux-aussi ayant deux chiens. Et des bières qui réchauffent.
Entre Stalingrad et le côté pair de l'avenue secrétan, il y a tant d'hommes à terre qu'on ne les compte plus puisqu'ils sont bientôt morts. Le printemps ne vient pas.
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1 commentaire:
souvenirs - beau texte
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