à l'enfermement judicieux dans une chambre blanche
aux blouses souriantes ni aux gouttes sédatives
Il a suffi d'un mot pour qu'un tremblement
de corps
(échelle 9 à Richter)
ne me frappe
seule seule contre la Terre
qui continue de tourner
or que tout s'écroule
d'un mot
chronique non comique
il va falloir?
J'ai un avantage certain:
habiter au 5ème,
n'avoir pas dit je t'aime
d'être sans lendemain.
On va faire un sonnet: ce sera un sonnet.
Aucun ne le lira je pourrai dire cul
bite ou fion aucun ne l'aura lu
de bienséance on ne me fera pas chier.
J'ai bien envie d'aller niquer l'alexandrin
En 2014 on peut les éviter
J'abuserai fort des rimes pauvres en "É"
du verbe "faire" et des mots style Rintintin.
Je boirai quelques bières avec du valium
Je taguerai mon mur d'un "Fuck schopenauer"
mangerai un kilo de spaghetti au beurre
Je prierai le Malin d'épargner mon rectum
puis j'irai dans mon lit et là je pleurerai
Oui je vais pleurer très lontemps je pleurerai.
22 août 2014
20 août 2014
D comme Dépression
Chère toi,
Je suis là.
Figure-toi, saloperie, que je vais te terrasser.
Figure-toi, enculée de ta race, que je vais te saigner et par tous les bouts.
Même le cochon qu'on égorge gueulera moins de douleur que toi,
parce que c'est toi qui va devenir folle,
moi non, moi j'ai compris comment te piétiner et sache que
tu vas pourrir
et tu regretteras ô combien
de t'en être pris à moi.
Le combat commence.
Tu sais y faire: les insomnies sont ton arme préférée.
Bien.
Avec cela la perte d'appétit.
Très bien.
Continue. Continue.
Je vais te crever.
Je suis là.
Figure-toi, saloperie, que je vais te terrasser.
Figure-toi, enculée de ta race, que je vais te saigner et par tous les bouts.
Même le cochon qu'on égorge gueulera moins de douleur que toi,
parce que c'est toi qui va devenir folle,
moi non, moi j'ai compris comment te piétiner et sache que
tu vas pourrir
et tu regretteras ô combien
de t'en être pris à moi.
Le combat commence.
Tu sais y faire: les insomnies sont ton arme préférée.
Bien.
Avec cela la perte d'appétit.
Très bien.
Continue. Continue.
Je vais te crever.
1 août 2014
En vie il s'agit de finir
commencer c'est facile
or finir établit que l'on a su le faire
mais toi, toi qui marches marches dans le vent
sans tromper les ombres qui t'attrapent passes
et tu ne finis rien et cela interdit toute légitimité à exister donc tu marches et c'est la mort
à laquelle tu habitues le corps
Tu marches, passes, regardes
regardes et le ressac et l'habitude de passer t'inscrit en tant que passante
souriante souvent
mais complètement inachevée
Schubert Schubert
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