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27 sept. 2012

25 sept. 2012

Ecran.

Librement partagé,
un temps sans corps.
Cette pratique insensée de l'amour à distance.

En retrouvant l'humour, il ne passait pas/
Un Scorcese en tête.
Tu prends une photo de toi.
Encore de toi.
On te répond "salope".
ça ne t'humilie pas.
on t'insulte.
rien ne t'atteint. Tu fais n'importe quoi. Tout est dépassé. Tu as craché sur sa peau.Il t'a tiré les cheveux. Tu sentais que tu faisais quelque chose. Tu sentais que tu passais à l'acte. C'était ainsi. Tu passais dans l'autre côté.
Tu sautais dans le vide. Et ça faisait pareil.
Le vent sur le visage.

Quelle était la différence?

Je chantais.

13 sept. 2012

Berk j'aime pas

- t'as pas goûté. Goûte!
- j'aime pas j'aime pas.
- Goûte avant de dire.
- jte dis que j'aime pas, ça sert à rien de goûter, je sais que j'aime pas.
- tu peux pas savoir si t'as pas goûté.
- si je le sais. Je me connais. Je te dis que j'aime pas.



Moi je ne sais pas si même en goûtant on peut vraiment savoir si on aime ou pas.
Des fois à force de goûter on s'habitue, mais finalement on saura jamais si ce n'est pas l'habitude qui aura changé le goût.

Les parisiens se sont mis à adorer les sushis depuis une vingtaine d'années.
Mais sans aimer au fond. On leur a surtout foutu dans leur tête de cons que c'était équilibré, et sain. Du coup, on s'y est mis au Jap', même si les débuts furent difficiles. Le bol de riz blanc et la brochette à trois morceaux pour 12euros sans la boisson, ça calait plutôt la carte bleue que l'estomac.

Faut se poser des questions. Mais des fois, c'est pas le moment. Il y a des moments opportuns pour ne pas aborder les sujets fâcheux.

7 sept. 2012

Peu à peu tu te retires,

et ça devient beau et clair. Une histoire à nous.
c'est pour ça que je l'aime ce moment.
Juste là. Précis et net.
Une histoire pour l'instant.

Souvent on marche on croise un regard on sourit on marche on croise un sourire et ça donne un regard on sourit

Décidément tu traverses
les rues la ville
et tous, on se dit pareil. Qu'on y arrivera. Que c'est difficile. Mais on est tous logés pareil.

C'est plus difficile pour certains, c'est sûr. C'est les conditions. Pour certains, c'est plus dur.
Alors quand on marche et qu'on se voit qu'on se sourit, c'est sûr on se dit que c'est plus simple pour nous.

Toi tu t'es retiré. Et voilà, c'était fini.
C'était fini. Mais joyeux.

Et comment réapparaître?

Comment? Après tant de silence? Explique. Je t'écoute.
Voilà. Comment le justifier ce chemin d'égarée.
Comment s'amender? Auprès de qui?
Qui te rendra le sommeil?

(On va t'expliquer.)

Et puis plouf plouf, tu t'en fous de tous ces mots.
En fait, la raison tu t'en balances.
Hygiène, corps sain, propreté, régime.
Tous, ils vont te le dire comment il faut faire. Et surtout ce qu'il ne faut plus.
C'est tout simple. En fait leur manière, c'est tout simple.

Alors là moi je dis. Je dis j'articule: D'ACCORD.

D'ACCORD à tout.
J'écoute. J'entends. C'est très simple.
Sidérant de simplicité.

J'aime bien les amants.
(cela vois-tu cela n'est pas très bon de le dire. Il vaudrait bien mieux cacher: ton corps tu vois, le cacher. Le réserver.)
J'aime bien être désirée.
(cela aussi il ne faut pas le dire. Le penser, mais le dire, non, ce n'est pas bon.)
Je n'aime pas l'exclusivité.
Je n'aime pas l'exercice consistant à parler de soi.
Je n'aime pas vos airs.
Je ne vois rien d'autre que du Désir ou du Pas-Désir dans le regard de l'autre.
Je ne désire rien d'autre TOI.


Absence d'A. Tu fuis. Ton corps.

Hilarité générale. Moi aussi j'aime rire.




Courir

Je décide de. Chaque jour. Pour convaincre ma pensée. Lui faire entendre qu'elle n'est pas la maîtresse. Qu'elle ne dicte rien sans lui, mon corps.
Un corps court. Rien ne compte plus que cela. Faire en sorte que la respiration revienne. La vraie, celle qui ira jusqu'au bout de moi-même, et qui aura raison. Toujours. D'abord, en premier lieu, c'est elle qui compte. Avant manger, avant dormir. C'est elle la condition. Si je ne respire plus...mais cela n'est pas possible.
C'est idiot.
Je veux respirer.
En écrivant, je marque la mémoire. Pour toujours.

Encore une nuit honteuse.

Le matin, je recommence.
Travailler le souffle. Retrouver le souffle.

4 sept. 2012

Retour à la première fois.

Cycle: et j'ai couru!
Les yeux larges, le feu dans la tête. ça crève l'existence. Ce sang sur les draps te fait rire. Cela est d'un négligé,cela est d'un sale. Les draps rouges qu'il faut tremper dans l'eau froide longtemps, une nuit au moins, sans quoi ça ne voudra plus partir. Traces (sentir gronder une voix haute). En coulant, respire. Sentir qu'à nouveau, il va falloir manger de la viande boire du vin. Tout doit être rouge. Anarchique.

A nouveau, cette première fois qui danse.
Ne pas être trop exclamative. Eviter les suspensions. Maîtriser son débit.

Trop tard.

Il y a des miracles.